Nous prenons de plus en plus conscience de l’importance de manger bio. Malheureusement, cela représente encore un certain coup pour bon nombre d’entre nous. Heureusement, il existe de plus en plus d’initiatives, d’alternatives pour manger bio moins cher. Si vous avez d’autres astuces pour manger bio que celles citées ci-dessous, vous êtes bien sûr libre d’en faire profiter tout le monde !
Magasins Bio en ligne
Une façon simple et accessible de manger bio, ce sont les magasins en ligne, ils sont récents, ils s’appellent Aurore Market, Kazidomi ou encore La Fourche et fonctionnent sur le même principe : payer un abonnement annuel pour profiter de rabais sur tous les produits disponibles et toute l’année. Il est également possible d’acheter sans inscription. Auquel cas, vous payez les produits au prix plein. Là où ce modèle est intéressant, c’est que vous pouvez très vite rentabiliser les frais d’inscriptions (environ 1 à 2 commandes, selon le montant). Les rayons sont assez complets, il y en a pour toute la maison, cependant ces magasins ne proposent pas encore de produits frais. Fruit, légumes, yaourt, oeuf seront à acheter ailleurs…
Autre avantage : en adhérant, vous pouvez également profiter du programme de parrainage qui vous offre à vous et à votre filleul un bon d’achat. Cliquez ici pour bénéficier d’un essai gratuit d’un mois chez Aurore Market et 20€ offerts sur votre première commande.
Manger bio grâce aux applications anti-gaspi
Il existe énormément d’applications anti-gaspi telles que Too Good Too Go ou Phenix qui proposent des aliments encore bons à consommer, mais qui finiront à la poubelle s’ils ne sont pas vendus. Vous pouvez les récupérer à bas prix voire très bas prix ! Ils ne contiennent cependant pas que des aliments bio.
Manger bio et soutenir les semences paysannes
Les AMAP agissent pour la préservation des semences paysannes. En effet, la grande majorité des fruits et légumes vendus sont hybrides et ne sont donc pas reproductibles. Voici un numéro de Cash Investigation qui traite de ce sujet. Tiré du site de l’AMAP Île-de-France, voici en quelques mots le fonctionnement :
L’AMAP – Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne – est le partenariat entre un groupe de citoyen.ne.s (appelé « groupe en AMAP ») et une ferme paysanne (appelée « ferme en AMAP ») qui s’engagent réciproquement : les uns à préfinancer la production (de légumes ou autres), les autres à assurer ladite production.
La plupart des produits proposés sont cultivés en agriculture biologique. Plus rarement, ils sont cultivés en agriculture raisonnée et ne sont donc pas bios. L’inconvénient à ce système selon moi concerne la réception du panier qui doit se faire chaque semaine le même jour et la même heure au même endroit. Il faut donc se rendre disponible à ce créneau. Cependant, les AMAP proposent des paniers suppléants. Si vous souhaitez tester ou ne pas vous engager pour le moment, vous pouvez vous inscrire sur la liste des suppléants et récupérer par la suite soit un contrat, soit un panier de temps à autre surtout pendant les vacances scolaires, mais pas que. Vous recevez un mail dès qu’un panier ou un contrat se « libère ».
Manger bio grâce au Glanage
Saviez-vous qu’autour de vous, dans l’espace public, quand vous vous baladez en ville, certaines plantes sont comestibles ? Le glanage est le fait de ramasser les végétaux tombés au sol. À ne pas confondre avec la cueillette. À l’image d’une promenade en foret où vous ramassez des châtaignes, ramasser des noisettes en ville est tout aussi possible, la preuve !
Falling fruit
Falling fruit est une carte interactive qui répertorie tous les lieux dans le monde où se trouve des plantes comestibles. Cette carte est alimentée par la population. Elle existe également sous forme d’application smartphone payante. Si cette carte est une vraie mine d’or, il faut cependant prendre en compte les périodes de récolte possible selon le cycle de la plante et vous renseigner sur les lois concernant le glanage chez vous. Sachez toutefois qu’il n’y a pas d’arrêté légal en France, et qu’il est donc autorisé s’il n’y a pas d’interdiction expresse, en quantités raisonnables, de jour, et sans outils.
Se former au glanage
Vous pouvez trouver pas mal d’info en glanant sur Internet ! Certains comptes sur les réseaux sociaux traitent de ce thème et partagent leurs connaissances sur ces plantes sauvages et comestibles que l’on trouve aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural.
Jardiner, récolter et manger bio. !
Si le jardinage vous intéresse, vous pouvez allier l’utile à l’agréable et consommer ultra frais ! Voici quelques pistes…
Jardinage comestible dans l’espace publique
Les incroyables comestibles se décrivent comme :
« un mouvement participatif citoyen de bien commun – mondial, autonome, […] humain, éthique, solidaire, […]. Il est animé par l’idéal de nourrir l’humanité de façon saine pour l’homme et pour la planète, localement, en suffisance, dans la joie et la dignité de chacun. Concrètement, il cherche, par la nourriture comme facteur d’unité et de convivialité, à reconnecter les gens entre eux et les reconnecter à la terre nourricière. Par des actions simples et accessibles à toutes et à tous, les Incroyables Comestibles cherchent à promouvoir l’agriculture urbaine participative en invitant les citoyens à planter partout là où c’est possible et à mettre les récoltes en partage… ».
Profiter d’un jardin partagé
Si l’envie vous dit, vous pouvez demander à votre commune l’autorisation de créer un jardin partagé ou en rejoindre un déjà formé. Cela vous permettra d’une part de jardiner, mais également de profiter de récoltes comestibles. Voici plus d’infos sur les jardins partagés à Paris.
Faire son propre potager bio AVEC ou SANS jardin !
Comment ne pas l’évoquer, il n’y a pas plus bio et frais que le made in home ! À défaut de vivre en autosuffisance, vous pouvez tout à fait profiter de bonnes salades, herbes aromatiques, mini légumes racines (radis, carottes) et quelques tomates et fraises l’été (on est dans les clichés, mais c’est pour vous aider à visualiser, en réalité vous pouvez faire beaucoup plus…). C’est quand même non négligeable quand on sait que les légumes feuilles sont parmi les plus chargés en résidus de traitements chimiques.
Potager bio en intérieur
L’alternative au balcon, c’est le potager d’intérieur. Fait soi-même ou acheté, avec LED ou à la lumière de votre fenêtre, tout est possible ! Il suffit de s’adapter à ses conditions de cultures. Des articles sont à venir sur ce thème… restez à côté !
Bien évidemment, cette liste n’est pas exhaustive. Il existe énormément d’autres alternatives pour consommer bio moins cher. Pour les partager, rendez-vous en commentaire.